OM : Lâché par Longoria, il fait une révélation
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Passé par l'OM entre mai 2021 et février 2023, Jacques Cardoze raconte ses relations avec Pablo Longoria, sous le feu des projecteurs compte tenu de la crise actuelle à Marseille. Et l'ancien directeur de la communication du club phocéen n'est pas tendre avec l'Espagnol.

D'abord très apprécié, Pablo Longoria est désormais la cible de nombreux supporters de l'OM qui lui reproche sa gestion en interne et notamment le fait de recruter essentiellement ses proches. Le président marseillais s'est défendu de ses accusations, mais afin de mieux cerner le personnage, Jacques Cardoze, très proche de Pablo Longoria lors de son passage à Marseille entre mai 2021 et février 2023 au poste de directeur de la communication, raconte sa relation avec le dirigeant espagnol.

«J'aurais préféré qu'il me colle au mur»

« Au début, il vient d'être nommé président, on s'entend super bien, on est très proches. Pablo "pue le foot'' et en com', j'appuie dessus, forcément. On sortait du Covid, de Jacques-Henri (Eyraud), qui a plein de qualités mais qui sent moins le foot, et on resserre rapidement les liens avec les supporters. Il a créé une bulle autour de lui et j'ai perdu le contact. Quand je l'appelais, il me disait : "Vois avec Pedro.'' Quand je lui envoyais un texto, il me répondait : "Vois avec Javier.'' Je le considérais comme un frère... Je n'ai pas compris comment on avait pu passer d'une relation quasi fraternelle à rien ! Même pas une engueulade, coupure totale, plus de son, plus d'image. J'aurais préféré qu'il me colle au mur », explique-t-il dans les colonnes de L'EQUIPE, avant de commenter ses échanges avec Pablo Longoria sur le recrutement de ses proches

«Et il faut arrêter avec l'idée que tout le monde lui veut du mal»

« Six mois avant l'arrivée de Marco Otero à la tête du centre de formation, il m'avait dit : "On va me reprocher de faire venir encore un Espagnol.'' Mais pourquoi il le fait ? Pareil avec Marcelino. Il ne peut pas à la fois reprocher à certains de lui dire qu'il crée une barrière et en même temps tout faire pour l'ériger. Il doit s'interroger sur son côté clanique. Si je l'ai senti alors que j'étais proche, d'autres en ont souffert aussi, c'est évident. C'est symptomatique de ce qu'il a peut-être pu faire avec les supporters : ne pas suffisamment conserver le lien. Et il faut arrêter avec l'idée que tout le monde lui veut du mal. La ville n'a qu'une envie : que ça marche ! », lance Jacques Cardoze.

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