Tour de France : Un élément déterminant pour Alaphilippe
Alexandre Higounet

Alors que Patrick Lefévère, le boss de la Soudal-Quickstep, ne paraît fermer aucune porte quant à la sélection pour le Tour de France, Julian Alaphilippe a glissé un nouvel indice confirmant qu’il n’envisageait pas de courir le Tour cette année. Sur ce dossier, un seul élément paraît susceptible d’inverser la donne. Analyse.

Ces dernières heures, à l’occasion d’un entretien accordé à L’Equipe au cours duquel il a livré ses premières impressions sur le Giro qu’il découvre, Julian Alaphilippe a livré un indice confirmant qu’il n’était pas désireux en l’état de disputer le Tour de France. Le double champion du monde a notamment affirmé : « Cela fait chaud au cœur, je suis beaucoup encouragé, cela me touche. J’essaie de donner le maximum, les supporters voient bien que j’essaie d’aller chercher cette étape. On est encore loin de l’arrivée, on n’a pas vraiment encore attaqué la montagne où il y aura beaucoup plus de monde. Mais c’est incomparable avec le Tour. C’est plus tranquille ici, dans le bon sens du terme, je suis plus relax. Même s’il y a du monde, c’est moins la tempête de juillet ».

Lefévère laisse toutes les portes ouvertes pour la sélection du Tour de France

Quelques heures auparavant, Patrick Lefévère, le boss de la Soudal-Quickstep, avait laissé entendre dans les médias flamands que tout restait ouvert pour la sélection du Tour de France, alors que Remco Evenepoel n’a pas caché qu’il aimerait que Julian Alaphilippe soit à ses côtés : « Personne n'est assuré d'une sélection pour le moment, à part le leader Evenepoel. La procédure est la même depuis quelques années : nous avons établi une longue liste de douze coureurs que nous réduirons à huit. Et comme toujours, le huitième nom sera le plus difficile à donner et ce ne sera pas différent cette année ».

La question des Jeux Olympiques est centrale

Lorsque l’on analyse la situation, un élément apparaît déterminant dans le choix de Julian Alaphilippe de ne pas participer au Tour de France : la présence de l’épreuve sur route olympique quinze jours après l’arrivée. Si le Français n’est pas sélectionné pour l’épreuve olympique par Thomas Voeckler, alors on ne peut exclure qu’il se laisse convaincre de disputer le Tour. A l’inverse, si le sélectionneur le retient dans le groupe ou s’il est encore dans la course pour la sélection olympique, alors il apparaît évident qu’Alaphilippe ne changera pas d’avis.

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